Fils d’Etienne Micolon et de Marie Rose Fiat, Henri André Micolon naquit à Saint Etienne le 1er février 1832. Neveu de Jacques Micolon Bérardier, propriétaire minier du bassin stéphanois, fils de négociants, il va s’installer à Paris vers 1850 où il tiendra une quincaillerie. Dès 1853, son nom apparaît dans le registre des brevets avec la « Paracire », une substance très résistante à la chaleur qui permettra aux bougies de durer très longtemps en se creusant lentement à l’intérieur. Il épouse en 1855 Marguerite Fiat, dont l’histoire ne dit pas encore si elle a un lien avec sa mère Marie Rose Fiat. En 1863, nouveau brevet dans la fabrication des aciers fondus. Son procédé de fabrication de l’acier fondu est cité en 1867 à l’Exposition Universelle de Paris, puis au cours de l’Exposition Maritime Universelle du Havre en 1868, il obtient une Médaille d’Honneur pour les mêmes raisons. Vers 1869, il travaille à Maison Alfort pour une aciérie spécialisée dans la production d’aciers fondus spéciaux pour usages particuliers, d’aciers martelés et laminés. Membre de l’Académie des Foréziens de Paris, on notera que son passage dans la ville a été remarqué par ses concitoyens. En effet, une rue du quartier des aciéries, devenu Alfortville en 1885 porte désormais le nom de rue Micolon. Les inondations successives, la guerre de 1870, la commune de Paris le ramèneront en 1873 vers Saint Etienne où il poursuivra ses recherches en déposant de nouveaux brevets sur la fabrication de l’acier. Il installera une usine métallurgique à Saint Victor sur Loire, au bord de la Loire et proche d’une ligne de chemin de fer pour se lancer dans la fabrication d’échalassement de vignes, de barrières et de clôtures métalliques. Il est primé à de multiples reprises dans de nombreuses expositions internationales comme celle d’Alger-Mustapha en 1889 pour ses échalas et clôtures métalliques. Il reçoit en 1890 la médaille de Chevalier du Mérite Agricole pour de grands travaux de défrichement et d’irrigation. Il décède le 28 juillet 1892 dans sa propriété de Chamousset sur la commune de Chambles dans la Loire.
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