La famille Micolon

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Considérations géographiques et historiques

Quelques considérations géographiques, historiques et culturelles sur les recherches

Quand on ne dispose que de peu d’indications sur les origines géographiques d’un ancêtre, la recherche peut parfois prendre des allures d’enquêtes de police. Il faut alors s’armer de patience et de courage.

La recherche est souvent bloquée autour d’une date et d’un lieu de mariage inconnu. Il faut alors explorer la période estimée et les lieux probables aux alentours du village où sont nés les premiers enfants du couple.

Parfois cela ne suffit pas et il faut élargir le champ d’investigations.

Enfin il peut arriver qu’on connaisse la date avec précision ainsi que le lieu, mais que les archives concernées aient disparu, ou plus rarement mais cela arrive, que l’acte n’ait jamais été enregistré. J’ai quelquefois fait le constat qu’au moment du mariage, il existe un « acte de notoriété » destiné à corriger un oubli dans les actes de naissance.

Les « actes de notoriété » constituent des preuves dûment enregistrées d’un fait pour servir ce que de droit. Il faut réunir quelques témoins qui déclarent devant un officier public qui va l’enregistrer par écrit que selon leur connaissance, les faits (naissance, décès, etc.) se sont bien déroulés à la date et dans le lieu indiqué, ainsi qu’ils l’ont constaté par eux-mêmes comme témoins à cette époque.

Ces actes sont souvent enregistrés devant notaire ou devant un officier d’état-civil.

Quelques questions complémentaires :

Pourquoi trouve-t-on une multitude d’ancêtres dans un périmètre géographique de près de 10km et aucun dans un village situé pourtant à 2km d’un foyer familial ? L’observation d’une carte d’état-major fournit parfois quelques pistes : il est plus facile de descendre dans les quatre ou cinq villages situés dans la plaine que de passer le col pour rejoindre une autre vallée. Ainsi, depuis Cottance, les migrations familiales attendront plusieurs dizaines d’années avant de passer le col de Signy pour descendre vers Tarare, la vallée de la Brévenne ou Lyon. Par contre nos ancêtres iront plus facilement vers Feurs et les communes environnantes.

Enfin, il est fréquent dans les familles chrétiennes que le mariage ait lieu dans la paroisse ou la commune de la future mariée. La famille s’établit ensuite souvent dans la paroisse ou la commune du mari. On note quelques exceptions dans des familles nombreuses quand la terre familiale ne peut subvenir aux besoins nécessaires à l’installation d’une nouvelle famille.

L’indication « cultivateur ou agriculteur propriétaire » donne une indication pour le futur. Les chances de migrations sont plus réduites pour un « propriétaire ».

Enfin, avant 1792, les recherches peuvent se compliquer si la famille a quelques racines huguenotes. Les registres paroissiaux catholiques sont souvent calés sur le découpage des paroisses et donc des communes, alors que les registres protestants sont souvent en rapport avec le nom des pasteurs et pas nécessairement des villages, quand tout simplement, ils n’existent pas…


Date de création : 10/02/2021 16:10
Dernière modification : 10/02/2021 16:10
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